Si vous me suivez sur les réseaux vous avez peut être aperçu que l’une de mes photos concourt pour une exposition qui portera sur le troisième âge. Vous pouvez d’ailleurs encore voter ici 🙂 merci
L’occasion pour moi de vous dire tout ce que cela représente pour moi et pour mon travail.

Après seulement quelques mots, il m’a offert ce regard. Transperçant.
Je crois pouvoir dire que 80% de mes souvenirs d’enfance sont étroitement liés à des moments que j’ai partagé avec mes grands-parents.
J’aime nos anciens pour ce qu’ils nous laissent
Les grands-parents font vivre une identité familiale, une mémoire. Mes grands-parents et je n’en ai eu que deux ont compté pour quatre. Ils m’ont transmis des valeurs, le goût de la mémoire, des images qui restent et m’ont toujours laissé penser que je pourrai réaliser absolument tout ce que je souhaite dans ma vie, pourvu que je le veuille vraiment.
J’aime nos anciens pour ce qu’ils racontent
Et là je ne parle pas de mots. Je parle de leurs mains, de leurs traits, de leurs gestes moins assurés qu’autrefois, de leur regard. Autant de détails qui forcent le respect.

J’aime nos anciens parce qu’ils ne meurent jamais
Les grands-parents ne meurent jamais, ils deviennent invisibles
Si j’ai bien une certitude c’est que nos anciens ne meurent jamais. Ce qu’ils ont semé sur notre chemin germe en nous pour se lier à l’histoire que nous écrirons à notre tour.
Je sais aussi que mon admiration pour ce que l’on appelle vulgairement le troisième âge est très liée à mon histoire personnelle. C’est ce pour quoi je créée des souvenirs pour les autres. Car les images agissent comme des ancrages en nous. Emprunts d’émotion, de nostalgie, de moments simples qui ont forgés ce que nous sommes devenus.
Merci à papy d’avoir été le visage de ce message. Je suis sûre que s’exposer de la sorte n’a pas été si évident. Simplement merci.